UN GRAND MERCI à NOTRE AMIE BÉATRICE qui à l'occasion de la sortie de son livre "LA GÉNÉROSITÉ AU RISQUE DE L'IMPOSTURE" nous livre de nouvelles réflexions
Sujet du jour :
Titre : La rupture, ce vertige de la séparation
Extrait : Suivant le procédé de réparation de l’objet d’amour, la rupture réactive le sentiment d’insécurité éprouvé dans la toute petite enfance vis-à-vis de la figure d’attachement quand elle ne remplit pas vraiment son rôle.
Celui de lui apporter le réconfort nécessaire, la force du sentiment de sécurité, face aux facteurs de stress, internes (comme la fatigue ou la douleur), ou externes, liés à l’environnement (stimulus effrayant : présence d’étranger, solitude).
La sensibilité avec laquelle le parent répond aux besoins exprimés par le tout jeune enfant conditionne l’acquisition de cette sécurité de l’attachement qui sera mise en jeu lors de la rupture.
En cas de carence, l’angoisse de séparation apparaitra quand il sera confronté à une personne inconnue, ou en cas d’éloignement de la mère, lors de l’entrée en crèche ou a l’école maternelle, par exemple. La notion de base de la sécurité renvoie à la confiance dans une figure de soutien, protectrice, « secure », qui se montre fiable, toujours accessible et disponible.
L’adulte qui va s’écarter de son objet d’amour lors d’une séparation amoureuse ressentira une forte angoisse et une puissante tristesse, car son besoin de proximité resté insatisfait sera réactivé.
LA LISTE D'ATTENTE NE SERA PAS PRISE
Possibilité de rester pour déjeuner